Ils viennent de Russie, d’Équateur, ou encore de Côte d’Ivoire, étudient en France et ont le privilège d’habiter à la Cité universitaire internationale de Paris. D’après eux, quels sont les atouts de l’hexagone ? La Croix leur a posé la question à l’occasion de la séquence « Les atouts de la France », trois semaines d’enquête, du 15 mai au 2 juin, sur les multiples ressources de la France.
« Ce que je préfère ici, ce sont les bibliothèques »
Lidia, 23 ans, Russe
Lidia a une voix claire et un air déterminé. À 23 ans, elle prépare à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne une thèse d’histoire depuis maintenant un an. « J’écris sur l’amitié internationale des étudiants dans le sport, un sujet qui m’a été inspiré par mon séjour à la Cité universitaireinternationale de Paris », précise-t-elle.
Ce qui a marqué Lidia en arrivant en France, ce sont les grandes bibliothèquesde la capitale. « La plupart du temps, je n’y vais pas pour consulter des livres, mais pour trouver une atmosphère studieuse qui m’aide à écrire », raconte la jeune femme.
La bibliothèque de la Cité universitaire internationale, celles de la Sorbonne, ou encore la bibliothèque Sainte-Geneviève, toute la semaine, Lidia se réfugie dans ces lieux où « la connaissance est à portée de main ». L’étudiante a même sa préférée : la bibliothèque Richelieu de la BNF, pour ses beaux planchers, ses larges verrières et ses petites lampes vertes.
« La France réussit à valoriser le talent de ses étudiants »
Raphaël, 23 ans, Équatorien
Avec sa veste de costume et sa chemise, Raphaël semble avoir plus de 23 ans. Cet étudiant suit actuellement les cours d’un master recherche proposé par l’École polytechnique, l’ENS Cachan et l’École des Arts et Métiers de Paris. D’après lui, ce qui rend la France spéciale, c’est sa capacité à valoriser l’excellence, grâce au système des grandes écoles.
« Il y a une compétition saine mais intense dans les grandes écoles françaises qui permet à chacun de se dépasser », argumente Raphaël, ravit d’être entouré dans son cursus de « talents incroyables », tant du côté des élèves que des professeurs.
« À l’université, j’ai eu le même accueil qu’un étudiant français »
Anicet, 29 ans, Ivoirien
« En France, je me suis senti comme chez moi », raconte avec un sourire tranquille Anicet. À 29 ans, il prépare une thèse à l’Université Paris-Sorbonne. « On m’a tout de suite montré que j’avais les mêmes droits et les mêmes avantages qu’un étudiant français et qu’on allait avoir envers moi les mêmes exigences qu’avec eux », raconte-t-il.
En arrivant dans l’hexagone, Anicet avait peur d’être mis de côté. « Mes origines et ma couleur de peau allaient-elles poser problème ? », se demandait-il. Mais l’étudiant s’est très vite senti intégré. « L’un des mots de la devise de la France est« égalité » et en arrivant ici, j’ai vraiment ressenti cette égalité dans l’enseignement supérieur », se rappelle Anicet.
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