Top 10 des mots français qui n’ont pas d’équivalent en anglais (et ça manque)
Bonjour mes petits croissants. Aujourd’hui on vous parle français, d’une part parce que si on parlait japonais vous ne comprendriez rien, et d’autre part car notre langue est belle. Comme vous le verrez, c’est la langue de la joie de vivre et du plaisir. De toute façon, l’Anglais, ça sert juste à faire des mot de type « marketing » ou « commmunity manager », c’est-à-dire des trucs tellement chiants qu’à côté, même Louis la brocante ça tient éveillé.
1. Dépaysement
Le dépaysement, c’est changer de pays, c’est le sentiment bizarre quand on se sent étranger, désorienté, perdu dans quelque chose qu’on ne connaît pas… Autrement dit, ça englobe tout un tas de concepts décrits dans beaucoup de langues mais seul le Français a mis un mot dessus.
2. Crapotter
Parce que le Français fume le regard dans le vide en pensant à la fin du monde, il a inventé ce mot pour qualifier les fumeurs du dimanche qui ne prennent pas leur cancer très au sérieux et qui se contentent de prendre la fumée dans la bouche sans l’inhaler. Ce qui montre qu’en France, la cigarette c’est très répandu et que les Anglo-saxons sont trop healthy gluten-free pour la clope.
3. Avoir le mal de quelqu’un
Parce que l’amour ça fait mal, parce que l’amour c’est se faire épiler le cœur sans crème hydratante, le Français invente l’expression « avoir le mal de quelqu’un ». C’est-à-dire que quelqu’un nous manque tellement qu’on a des douleurs de type gastrique. Bah l’Anglais, lui, quand il a mal, c’est simplement parce qu’il a trop mangé de pudding. En même temps, on a pas idée d’avaler ce truc. C’est pas humain.
4. Se défenestrer
Quand il a trop le mal de quelqu’un, le Français peut décider de faire une petite Mike Brant et de se retrouver en crêpe suzette trois étages plus bas. L’Anglais, lui, devra se contenter de dire « sauter par la fenêtre », ce qui, entre-nous, est beaucoup moins classe que « défenestrer ».
5. Regard
Oui, l’Anglais a des mots pour décrire les yeux, la vision mais pas d’équivalent pour qualifier l’expression des yeux, la manière qu’on a de regarder. Donc, si on vivait aux États-Unis on pourrait même pas chanter « elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue ». Et ils passent quand même à côté d’un sommet de la culture Occidentale. Alors ouais, ils ont Shakespeare nia nia, mais quand même… Marc Lavoine putain !
6. Flâner
Verbe très pratique quand il s’agit de marcher dans Paris en noir et blanc avec la clope au bec, il désigne le plaisir d’errer sans but, juste pour se promener un peu et rêvasser.
7. Spleen
Lui il est marrant parce que l’ami Baudelaire l’a piqué à l’Anglais, sauf que chez-eux « spleen » c’est soit la rate, soit la mauvaise humeur. Donc si vous dites « I have the spleen », on vous prendra soit pour un trafiquant d’organes, soit pour un type très énervé. Or en français, le spleen c’est un mélange d’ennui très profond et de tristesse qui te donne l’impression que le ciel bas et las pèse comme un couvercle. Grosse grosse envie de défenestration à prévoir, comme quand t’écoutes Barbara.
8. Retrouvailles
Quand t’as payé ton spleen ambiance Xanax et gueule de bois de la vie parce que t’avais le mal de quelqu’un, peut venir le moment des retrouvailles. C’est-à-dire le plaisir de se retrouver après de longues années. Alors même si l’anglais a des mots similaires, il n’a aucun équivalent pour nos chères retrouvailles.
9. Yaourt
Nous ne parlons pas ici de ce délicieux dessert à base de lait, mais plutôt de quand tu chantes la macarena avec trois grammes dans le sang : « holà pinata tequila MACARENA manu chao cosa buena MACARENA ». Tu connais pas les paroles, tu fais vaguement de l’espagnol et tu chantes donc en yaourt. Voilà. On pourrait très bien dire « sing in pudding » mais non, l’Anglophone n’a aucune imagination.
10. N’importe quoi
Ce mot est l’incontournable de la langue française, il se case partout et fait une réponse admirable à tout et n’importe quoi. Il peut également aussi servir à qualifier la gastronomie anglaise ou les œuvres complètes de Maître Gim’s. Comme dirait Cristina « c’est un intemporel ma chériiie, un indispensable de la garde-robe du langage ». Mais les Anglo-saxons s’habillent comme des pieds, donc on est pas surpris qu’ils soient incapables d’habiller leur langue.
11. (bonus) Jean Jacques Goldman
Bien qu’il écrive ses paroles en Français, nous ne disposons d’aucune traduction qui permette de comprendre le sens profond de son oeuvre. On doit l’avouer, certaines de ses chansons nous laissent sceptiques… (D’ailleurs, si quelqu’un possède des éclaircissements quant aux chansons de Pascal Obispo et Lara Fabian, nous sommes aussi preneurs).
Elle est t’y pas belle notre langue hein ! C’est trop poétique, j’en ai le cul à l’air !
Source : popsugar ; transparent ; fluentu ; TV5 monde
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