GRAND FORMAT. Avec les Berbères du Haut Atlas marocain

Avec son travail sur les Amazighs du Maroc, exposé au festival de photo Visa pour l’image à Perpignan, Ferhat Bouda cherche à lutter contre l’oubli d’une minorité indépendante souvent opprimée, voire persécutée par les pays nord-africains.

"Notre montre, c’est le soleil, le beau et le mauvais temps", dit
cette jeune femme qui récolte du maïs pour ses animaux à Tinfgam, village situé à près de 2.000 mètres d'altitude dans le Haut Atlas marocain.« Notre montre, c’est le soleil, le beau et le mauvais temps », dit cette jeune femme qui récolte du maïs pour ses animaux à Tinfgam, village situé à près de 2.000 mètres d’altitude dans le Haut Atlas marocain. (Ferhat Bouda / Agence Vu’)

À Tinfgam, les maisons sont aménagées directement dans les grottes.
Elles sont aussi parfois faites de pierre et de terre cuite.À Tinfgam, les maisons sont aménagées directement dans les grottes. Elles sont aussi parfois faites de pierre et de terre cuite. (Ferhat Bouda / Agence Vu’)

Aucune infrastructure n’est mise en place pour assurer la santé ou l’éducation des villageois. Il n’y a ni dispensaire, ni école, ni électricité.Aucune infrastructure n’est mise en place pour assurer la santé ou l’éducation des villageois. Il n’y a ni dispensaire, ni école, ni électricité. (Ferhat Bouda / Agence Vu’)

Retour du marché d'Alemdoun. Même si leurs conditions de vie sont difficiles, les Berbères luttent au quotidien pour préserver leur identité, leur culture, leur langue.Retour du marché d’Alemdoun. Même si leurs conditions de vie sont difficiles, les Berbères luttent au quotidien pour préserver leur identité, leur culture, leur langue. (Ferhat Bouda / Agence Vu’)

Oubliés des autorités mais attachés à leur indépendance, les Berbères vivent du travail des champs et de l’élevage des chèvres.

Oubliés des autorités mais attachés à leur indépendance, les Berbères vivent du travail des champs et de l’élevage des chèvres. (Ferhat Bouda / Agence Vu’)
Pour cette jeune fille, c'est l'heure de la corvée d'eau.Pour cette jeune fille, c’est l’heure de la corvée d’eau. (Ferhat Bouda / Agence Vu’)

 

Pendant la saison des moissons à Timetda, les femmes travaillent dans les champs, les hommes étant souvent partis cultiver d’autres terres.Pendant la saison des moissons à Timetda, les femmes travaillent dans les champs, les hommes étant souvent partis cultiver d’autres terres. (Ferhat Bouda / Agence Vu’)
Mohamed est semi-nomade. Grâce à sa connaissance profonde de l’environnement et son savoir-faire, sa famille vit de manière autosuffisante.
Mohamed est semi-nomade. Grâce à sa connaissance profonde de l’environnement et son savoir-faire, sa famille vit de manière autosuffisante. (Ferhat Bouda / Agence Vu’)